mardi 25 novembre 2014

A qui profite le crime ?

Voici un excellent article Uber bashing, à qui profite le crime  qui décrit l'attitude de la concurrence à l'égard d'Uber et certainement bientôt à d'autres acteurs du transport collaboratif urbain comme Heetch même si aujourd'hui, c'est Uber qui concentre sur elle la quasi majorité des attaques avec une union hétéroclites de syndicats de compagnies de taxis, syndicats de chauffeurs de taxis, CGT en tête et de sociétés de VTC pour défendre leur pré carré.

Que les acteurs d'hier souhaitent se battre pour défendre leurs privilèges, je n'y vois aucun mal mais à condition que la manière ne soit pas celle de bandits de grands chemins. Les dernières actions notamment à Eurexpo le 10 novembre de la part d'un syndicat de chauffeurs de taxis affilié à la CGT est inadmissible du fait que cette action était accompagnée de dégradations matérielles. Une action qui nuit à l'image déjà plus que ternie des chauffeurs de taxi qui feraient mieux de revoir leur manière de travailler que raconter n'importe quoi sur UBER et les conducteurs comme les accuser de ne pas déclarer leurs revenus. Une accusation gratuite alors que les conducteurs ne manipulent pas d'espèces à la différence des chauffeurs de taxis dont beaucoup sont loin d'être en règle dans l'exercice de leur activité. Je serai curieux de connaître les résultats de contrôle effectués, par surprise, la nuit à l'encontre des chauffeurs de taxi juste pour vérifier s'ils sont bien autorisés à utiliser les licences des voitures qu'ils conduisent et qu'ils sont bien à jour au niveau assurance ou permis. A les entendre beugler ' c'est bien le terme', on a l'impression qu'ils sont irréprochables ce qui est loin d'être le cas et au grand jamais leurs syndicats ne communiquent la dessus alors que l'arrivée massive de chauffeurs de taxis non en règle provoque un grand préjudice à la profession. A de nombreuses reprises, j'ai entendu des gens se plaindre d'avoir pris un taxi conduit par un chauffeur qui ne parlait pas un mot de français ou qui ne savait pas s'orienter dans une ville. J'aurai du mal à croire que ce type de chauffeur a suivi la formation du parfait chauffeur de taxi.
La profession de chauffeur de taxi est avant tout malade de ses propres dérives et même si elle a raison de se battre, elle se trompe de combat en ne ne voyant qu'en UBER, la cause de son dénigrement.
Il y a urgence à légiférer et définir des règles claires dans l'usage des applications pas seulement liées au transport mais à l'ensemble des activités liées au travail collaboratif qui ne date pas d'aujourd'hui et qu'on le veuille ou non, Ebay fut un précurseur.

Avec les taxis, on a juste affaire à un lobby puissant qui quelque soit le pays use des mêmes arguments, des mêmes méthodes d'intimidation et comme partout  concentre les même critiques 'prix élevé, véhicules sales, chauffeurs antipathiques'

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