jeudi 27 novembre 2014

Faites entrer les accusés

Il y a une guerre féroce que se livrent associations de taxis, entreprises de vtc et Uber sur l'avenir d'Uberpop mais dans cet affrontement sans merci devant les tribunaux où le fisc et les politiques se sont invités, les usagers, citoyens des temps modernes de la génération Y sont les oubliés et les véritables victimes et pourtant ce sont eux en réalité qu'on accuse. On les accuse d'être les complices d'UBER en utilisant leur service, on les accuse de porter atteinte au produit français. Il fallait la sortir celle là: consommer français en faisant appel à un artisan de France. J'en ris. On demande au citoyen du coin de se faire tondre par du "pur" made in France plutôt que rouler dans des véhicules aux couleurs d'une société américaine qui fait de l'évasion fiscale sauf que tous les artisans taxis sont loin d'être des anges doués d'une grande honnêteté et d'un grand esprit patriotique.


Il y a un an, Taxis et VTC s'étripaient (lire). Aujourd'hui, ils ont décidé de s'associer pour casser les UBERPOP.  Peut on espérer que demain, tous les 3 s'entendront en comprenant qu'il y a de la place pour tous moyennant une législation plus cohérente qui puisse permettre à tous de trouver sa part du marché. Le problème, en réalité n'est pas de satisfaire, les transporteurs qui se veulent être au service du citoyen mais bien de penser au citoyen qui a besoin d'être transporté d'un point à l'autre sans forcément dépenser une fortune. Bon sang de bonsoir, c'est comme l'hôtellerie, les étoiles ne sont pas faites pour les chiens, il n'y a pas que du 5 étoiles. On trouve dans la mesure du possible des hôtels pour tous les goûts et tous les budgets et ça n'empêche pas non plus de voir des particuliers mettre à dispo des chambres dans le cadre d'Airnb même si ce système semble être sorti de son objectif initial et à ce titre a besoin d'être mieux recadrer par la loi.

J'ose espérer que nos législateurs auront l'intelligence de penser à ces jeunes qui la nuit venue ne savent plus comment rentrer chez eux et qui n'ont pas les moyens de prendre un taxi quand ce dernier daigne bien le transporter.


Demain, on saura ce qu'il en sera d'UBERPOP et s'il faille en parler au passé ou au présent.

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